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mercredi 30 décembre 2015

jeudi 3 décembre 2015

Hubert Haddad chez Mots et cie

Exceptionnellement, 
la librairie Mots et cie 
vous invite un vendredi !

Vendredi 11 décembre à 18h
Une rencontre très attendue 
avec Hubert Haddad
et Corps désirable (Zulma)

Lecture par Valérie Schlée
 
« La marche à pied mène au paradis. » Ainsi s’ouvre , roman japonais, à la croisée de deux destins et autour d’une même quête, la voie du détachement. 
Shōichi porte en lui le souvenir de Saori, la seule femme qu’il ait aimée, une universitaire qui a consacré sa vie à Santōka, le dernier grand haïkiste. Leur aventure aussi incandescente que brève initie le départ de Shōichi sur les pas de Santōka, de l’immense Bashō et de son maître Saigyō. Marcher, pour cette procession héroïque d’ascètes aventureux, c’est échapper au ressassement, aux amours perdues, c’est vivre pleinement l’instant ! « Le saké pour le corps, le haïku pour le cœur. »
Dans la lignée de l’inoubliable Peintre d’éventail, Hubert Haddad nous emmène sur les sentiers du Bout-du-Monde. Son écriture est comme la palpitation miraculeuse de la vie, au milieu des montagnes et des forêts, à travers le chant des saisons, comme un chemin sur le chemin.

Auteur d'une œuvre immense, Hubert Haddad nous implique magnifiquement dans son engagement d'intellectuel et d'artiste, avec des titres comme Palestine, le très remarqué Peintre d'éventail, et tout récemment Corps désirable.

 
 C’est un sujet fascinant dont s’empare ici Hubert Haddad. Un célèbre neurochirurgien s’apprêterait à effectuer une greffe inouïe : transplanter la tête d’un homme sur le corps d’un autre…
Journaliste engagé, en lutte ouverte contre les trusts pharmaceutiques et les mafias de la finance, Cédric Allyn-Weberson vit avec Lorna une passion entière, charnelle, amoureuse. Jusqu’au jour où il se trouve confronté à une violence radicale, celle de perdre accidentellement l’usage de son corps. Se met alors en branle une machine infernale.
Roman au suspense continu, Corps désirable captive par la magie d’une écriture lumineuse qui donne à éprouver intimement les sensations les plus subtiles des personnages – questions lancinantes de l’amour, de l’incarnation du désir et des illusions de l’identité.

Face aux questions éthiques et existentielles soulevées par une actualité brûlante, entre extravagances de la science et quête d’identité, Hubert Haddad pousse la fiction-vérité dans ses ultimes retranchements. Plus que jamais, avec Corps désirable, l’auteur de Palestine ou du Peintre d’éventail nous bouleverse et nous emporte. Et c’est sans doute la marque de son œuvre que de recourir aux pouvoirs de l’imaginaire pour saisir sur le vif la complexité et les ambiguïtés d’une époque.

samedi 21 novembre 2015

lecture rencontre

La librairie Mots et cie vous invite
le samedi 28 novembre à 10h30
à une rencontre avec Blandine Ponet
pour  Les fracassés de vivre
Tentative pour une poétique de la folie

(édtions érès)
Lecture par Valérie Schlée


Les fracassés de vivre, ce sont les patients que Blandine Ponet a rencontrés dans son parcours d’infirmière en psychiatrie. Dans un souci de transmission, elle montre en quoi le contact prolongé avec la folie de l'autre enseigne sur soi-même, amène à créer et s'avère une richesse plus qu'une privation.
Le lien thérapeutique construit en psychiatrie est singulier car il touche les soignants au creux d’eux-mêmes, bien au-delà de la distance professionnelle. À travers des portraits sensibles et le récit de moments cliniques, l’auteur trouve les mots pour dire la marque que les patients ont laissée en elle, pour approcher leur folie et en découvrir la valeur humaine.


mercredi 4 novembre 2015

rejoignez-nous !

 
La librairie Mots et cie vous invite
samedi 14 novembre à 10h30
pour une lecture-rencontre avec 
Françoise Louise Demorgny
pour Rouilles (Editions Isabelle Sauvage)
Lecture par Valérie Schlée
 
« … Il se trouve que les rouilles, si on prend la peine de remonter le temps en leur compagnie, s’avèrent bien moins silencieuses qu’il n’y paraît. Elles ont des histoires à raconter. Il suffit de les questionner. C’est à cela que s’attache précisément la louise. Au fil de ses repérages, elle avise çà et là des objets érodés, couverts d’une pellicule écaillée qui hésite entre le jaune, le roux, l’orange et le rouge. […] “Toutes abritent des histoires dont le fil s’est perdu. Elles ne s’incarnent plus dans les visages. Ne sont plus amarrées à des prénoms.” Ces histoires remontent à la surface au fur et à mesure que la narratrice revient sur son propre parcours, tissant une galerie de portraits attachants qui s’assemblent pour donner vie à un récit habité par cette Ardenne frontalière à laquelle il s’adosse. L’écriture de Françoise Louise Demorgny, dont c’est le premier livre, s’inscrit parfaitement dans ce territoire austère mais fascinant. Pas d’emphase. Bien au contraire. Son regard sur ces vies rudes et assumées malgré les coups du sort est plein d’humanité. Les références aux auteurs cités se font discrètes tout en s’insérant subtilement dans le texte tandis que langue, syntaxe et lexique sont tout simplement épatants. »
Jacques Josse, Remue.net, 13 juillet 2015

« Un petit livre que l’on lit d’une traite dans une sorte d’envoûtement pour cet univers étrange, qui n’est pas sans faire songer au Pierre Bergounioux des 
Forges de Syam, au Jean-Pascal Dubost de Fondrie, à Valérie Rouzeau quand elle évoque le métier de ferrailleurs de son père et aussi fugitivement à Mary-Laure Zoss. »
Florence Trocmé, PoezibaoLe flotoir, 24 juillet 2015
 

mardi 27 octobre 2015

Une femme, un livre : soyez des nôtres !

La librairie Mots et Cie vous propose

une rencontre avec Océane Madelaine


Samedi 31 Octobre à 10h30
lecture par Valérie Schlée

                                      ​  

Durant des années, j’ai été un point de silence et d’immobilité. Mais ce point s’est mis en marche ce matin. Mes pieds commencent à inventer une ligne. C’est une ligne de fuite. »
Ainsi écrit Marie, jeune femme d’aujourd’hui, dans le cahier blanc. Elle y raconte sa déambulation, sa halte, l’adhérence des pieds sur le sol des chemins, sa rencontre par- delà les siècles avec l’autre Marie, Marie Prat la potière, qui savait transformer la terre dans ses mains et la cuire au feu. En ce 19ème siècle où la poterie était affaire d’hommes, elle inventait des pots et les signait avec insolence « fait par moi ».
Et c’est comme si la force vitale de Marie la potière consignée dans le cahier rouge, apprivoisait peu à peu Marie la narratrice hantée par un cauchemar d’incendie. Flamme de vie contre flammes de mort.
Océane Madelaine, céramiste et écrivain, manie les mots comme elle tourne ses pièces, avec rigueur, justesse, et la grâce de celle qui cherche  la beauté de l’épure.
Elle signe là son premier roman.

Librairie Mots et cie
35 rue Armagnac
11000 Carcassonne
0468472144
www.librairie-motsetcie.fr

lundi 19 octobre 2015

chez Mots et cie samedi 24 octobre à 10h30

Rencontre avec Benjamin Haegel  

pour son ouvrage Tryggve Kottar
(Éd. du chemin de fer)

Lecture par Valérie Schlée 
 

Tryggve Kottar mène une vie hors du temps, au fond de la campagne scandinave. Ses journées sont consacrées au jardinage, à l'introspection et à la contemplation de la nature. Cette quiétude est bouleversée par un élan (la bête !) qui à la saison des amours, vient troubler la vie contemplative et sereine de Tryggve, par ses ébats … pourtant naturels. Foin du vernis de l'apparente humanité pour un retour à la nature animale qui sommeille au plus profond de chaque individu !
Une histoire hallucinante ! Les dessins de Marie Boralevi illustrent parfaitement l'oscillation entre humain et animal.

mardi 13 octobre 2015

lecture à la maison d'arrêt de Carcassonne, le 6 octobre dernier


J'ai laissé hier, à la maison d'arrêt de Carcassonne, un texte de Ilarie Voronca : compagnon de route du Johnny Cash qu' Emmanuel Darley avait dans la tête en sortant....dédié aux hommes détenus là et ailleurs, que nous ne devons pas oublier !

Rien n’obscurcira la beauté de ce monde
Les pleurs peuvent inonder toute la vision.
La souffrance peut enfoncer ses griffes dans ma gorge.
Le regret, l'amertume, peuvent élever leurs murailles de cendre,
La lâcheté, la haine, peuvent étendre leur nuit,
Rien n'obscurcira la beauté de ce monde.
Nulle défaite ne m'a été épargnée.
J'ai connu le goût amer de la séparation.
Et l'oubli de l'ami et les veilles auprès du mourant.
Et le retour vide, du cimetière.
Et le terrible regard de l'épouse abandonnée.
Et l'âme enténébrée de l'étranger,
Mais rien n'obscurcira la beauté de ce monde.
Ah ! On voulait me mettre à l'épreuve,
détourner mes yeux d'ici-bas.
On se demandait: « Résistera-t-il ? » Ce qui m'était cher m'était arraché.
Et des voiles sombres, recouvraient les jardins à mon approche
La femme aimée tournait de loin sa face aveugle
Mais rien n'obscurcira la beauté de ce monde.
Je savais qu'en dessous il y avait des contours tendres,
La charrue dans le champ comme un soleil levant,
Félicité, rivière glacée, qui au printemps s'éveille
et les voix chantent dans le marbre
En haut des promontoires flotte le pavillon du vent
Rien n'obscurcira la beauté de ce monde.
Allons ! Il faut tenir bon. Car on veut nous tromper,
Si l'on se donne au désarroi on est perdu.
Chaque tristesse est là pour couvrir un miracle.
Un rideau que l'on baisse sur le jour éclatant,
Rappelle-toi les douces rencontres, les serments,
Car rien n'obscurcira la beauté de ce monde.
Il faudra jeter bas le masque de la douleur,
Et annoncer le temps de l’homme, la bonté,
Et les contrées du rire et la quiétude
Joyeux, nous marcherons vers la dernière épreuve
Le front dans la clarté, libation de l'espoir,
Rien n'obscurcira la beauté de ce monde.

Ilarie Voronca
(Beauté de ce monde.1940.)




vendredi 2 octobre 2015

Où va-t-on ? Chez Mots et cie le 10 octobre... on en discute !

Surtout soyez présents !
pour la rencontre avec
Floréal CUADRADO
à la librairie MOTS et CIE
Le samedi 10 octobre
à 10h30
Lecture par Valérie Schlée

Michèle Solans
5 août 2015 Olé ! Magazine
"Même si ça devait certainement mouliner dans sa tête depuis un moment, Floréal Cuadrado, a semble-t-il attendu la retraite, mais surtout le temps des prescriptions pour écrire sur une époque où l’anarchisme libertaire était imprégné d’un romantisme révolu.
De manière très chronologique et précise il décrit d’où il vient (de parents réfugiés politiques espagnols), ses premiers boulots (à l’usine Fouga à Béziers), ses premières rencontres décisives (dont le fameux Nerslau) puis une fois à Paris, lui, l’ouvrier et fier de l’être, celles avec des intellectuels dont il se méfiait pourtant, et des idéologues rigoureux et intègres ou d’autres pas toujours clairs.
Il s’engage jusqu’à devenir un des meilleurs faussaires de l’époque à fournir des papiers aux exilés politiques et militants étrangers ou encore un très crédible faux Monde Diplomatique !
Sur ce chemin-là, il croisera des “vedettes”, de Rouillan à Debord, dont il dit les dérives voire les bêtises – Rouillan s’arme contrairement à ce que lui interdit Cuadrado, banal contrôle de police et c’est la prison – ; il raconte le projet d’enlèvement de Michel Platini, en partance pour la scandaleuse Coupe du monde de foot en Argentine, afin de faire pression sur la dictature et faire libérer des prisonniers politiques ; en fait c’est Michel Hidalgo qui est pris et s’en sort de manière rocambolesque. Il dit, en y croyant encore, qu’un atelier clandestin de fabrication de LSD devait servir à vaporiser la Bourse de Paris pour provoquer confusion et dérégulation du marché !
Puis c’est l’exil au Vénézuela… puis l’amnistie…
Des anecdotes ?  pas que. A travers elles, il décrit une époque où des milliers de “sans gloire” se battaient pour changer le monde et en particulier pour libérer l’Espagne du franquisme, et que “sans ces militants, ma vie aurait été tout autre. Je n’aurais, de toute évidence, pas choisi la voie des combats incertains où j’avais tout à perdre et peu à gagner. Leur rigueur morale et leur désintéressement m’ont préservé de bien des erreurs” : une ligne de conduite inspirée de celle de ses parents et des anarchistes espagnols.
Comme un chat interroge le passé et Cuadrado répond en disant “qu’il voulait montrer comment nous sommes passés du romantisme de la révolution radicale aux chimères de l’action “révolutionnaire” illégale sans poursuivre véritablement de but révolutionnaire ; comment nous sommes devenus, en quelque sorte, des politiciens de l’illégalisme”."

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librairie.motsetcie@wanadoo.fr
04 68 47 21 44
35 Rue Armagnac
11000 Carcassonne
--

jeudi 10 septembre 2015

toujours à la librairie Mots et cie

Samedi 12 septembre à 19h30

à la librairie Mots et Cie

Pour finir en beauté ces 4 jours de rencontres

Apéro-concert en compagnie
du violoncelliste Stan Adler
Stanley Adler (né 1954, à Chicago) est un violoncelliste et bassiste improvisateur, compositeur - et parfois même il chante! Il a fait ses études de musique aux universités de Michigan et de Northern Illinois aux années 1970. En 1980 il déménage à New York avec un collègue, Steven Bray, et participe aux premières maquettes de Madonna pour Sire. Il fait des tournées avec Lydia Lunch and the Devil Dogs et prend le rôle de bassiste dans le groupe art-rock The Same avec la chanteuse Clodagh Simonds, le claviériste Carter Burwell et le producteur Brian Eno. 
Après une période loin de la musique, dans les années 1990 il se trouvé à Londres, de retour au violoncelle. C'est là que commence une véritable carrière de violoncelliste alternatif et improvisateur. Il travaille avec de nombreux artistes dont Mike Westbrook, Carol Grimes, Arthur Brown, Lol Coxhill, Veryan Weston, Jon Lloyd, Mark Saunders, John Edwards et d'autres encore. Notamment, Il prend le rôle de violoncelliste et arrangeur de cordes pour le groupe de trip-hop/grunge 12 Rounds.

Il déménage au Sud de la France en 2003 ou il commence à collaborer avec des artistes tels que Mark Lockett, Bernard Margarit, Bernard Pautrat et Christophe Delmond. Ses projets actuels incluent, par exemple, Las Vegas Powercut, un duo d'improvisation avec le claviériste/compositeur Mark Lockett; Ganapati, un groupe de fusion indo-jazz avec Bernard Margarit
De plus, on peut citer sa productive relation musicale et maritale avec Deb Swallow depuis plus de 20 ans. En 2014 il rejoigne aussi le groupe de psychobilly The Grave Robbers en tant que chanteur!

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les 10 ans de la librairie Mots et cie

le samedi 12 septembre à 18h
  Poésie et langue des signes
Rencontre/ lecture avec Brigitte Baumié


« Les mains fertiles »
(éditions Bruno Doucey.)
Lecture Valérie Schlée
Traduction en langue des signes Brigitte Baumié


Née en 1958, musicienne et écrivain, Brigitte Baumié mène en parallèle la pratique de la composition électroacoustique et l'écriture poétique. Elle anime des ateliers de lecture et d’écriture pour tous les publics.
Elle travaille à la diffusion de la culture poétique auprès des personnes sourdes et anime des ateliers de création poétique en français et langue des signes. Elle collabore à la traduction de créations poétiques de la LSF vers le français et a mis en place avec l'association Arts Résonances, qu’elle anime avec Michel Thion, poète, un groupe de recherche sur la traduction et la création de la poésie dans les langues signées.
Elle participe au festival Voix Vives, à Sète, pour l’animation d’une scène où les poètes sont traduits en LSF.
Elle a créé plusieurs spectacles poésie et musique, collaboré à la réalisation des "films dessinés" à Kyôto et Sans l'ombre d'un doute de Pierre Duba et a réalisé la "mise en sons" de à Kyôto.

mercredi 9 septembre 2015

pour les 10 ans de la librairie !

Le vendredi 11 septembre à 19h
à la librairie Mots et cie

 « Du Languedoc e en lenga d’Oc »
Lecture d’auteurs languedociens 
en occitan par Alan Rouch
et
en français par Valérie Schlée.

Alan Rouch, conteur carcassonnais, puise dans le répertoire traditionnel des contes du pays, pour dire en bonne langue occitane, avec quelques pincées de français et la force du geste, des histoires qui mettent en scène des personnages imaginaires bien réels qui savent déjouer tous les pièges qui parsèment leurs parcours avec une pointe aiguisée d'humour et d'ironie.

Valérie Schlée donnera à entendre ce qu'elle puise de poésie et de sensualité dans les versions en français de ces mêmes auteurs : Joseph Delteil, Max Rouquette, Joe Bousquet, 
Henri Gougaud et René Nelli
Détente, plaisir et convivialité garantis !

dimanche 23 août 2015

on les amène près de chez vous ! Et vous faites un vrai geste !




Librairie Mots et cie                             

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Mots et cie
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lundi 17 août 2015

les 4e par l'OBS






Une après-midi en juillet, on a passé quelques heures dans une librairie cherbourgeoise et on a regardé les clients s’adonner à cette activité étrange qui consiste à humer un livre. Il est apparu que nous effectuons presque tous les mêmes gestes.
Le chaland type, une fois qu’il a pris connaissance d’une couverture, d’un titre et d’un nom d’auteur, a pour premier réflexe de retourner l’ouvrage. Pas assez longtemps pour lire la quatrième de couverture. Il en attrape les premières lignes, ou la scanne en vitesse. Puis, s’il ne repose pas le livre, il l’ouvre vers le milieu. Il regarde de quoi la page est faite. Là aussi, il reste peu de temps et feuillette, d’un geste à la fois expert et nonchalant.
S’il poursuit, il revient à la quatrième, qu’il lit plus en détail. Parfois, il rouvre le livre, à la première page cette fois, et tente une première incursion dans le récit, sur quelques lignes. C’est dans cet aller-retour mystérieux entre le texte et la quatrième – mystérieux parce qu’on sait ce qu’il regarde, mais on ne sait pas ce qu’il cherche – que se joue le précieux «acte d’achat». (Ce jour-là à Cherbourg, personne n’a rien acheté.)
La quatrième de couverture est évidemment censée charmer le lecteur. Elle est une page de pub. «Donner envie de lire le livre», nous dit Olivier Cohen, patron des Editions de l’Olivier. Mais les fonctions de ce petit texte sont nombreuses, et complexes: il doit tout à la fois résumer l’intrigue, indiquer le genre littéraire dans lequel le livre s'inscrit, donner à sentir la phrase de l’auteur, vanter ses qualités, énumérer les thématiques abordées dans le récit, résumer son propos général, le situer dans une oeuvre.
L’efficacité commerciale de la quatrième de couverture n’est pas prouvée. Un représentant juge que c’est «hyper-important», mais un libraire assure que «les gens se décident d’abord en feuilletant». «Il y a l’inusable enquête annuelle qui vient nous dire que le déclenchement de l’acte d’achat est dû : 1) au bouche-à-oreille; 2) à la presse; 3) à la quatrième, dit Thomas Simonnet, éditeur chez Gallimard. Mais je ne sais pas. Personne n’a essayé d’écrire une quatrième qui repousse les gens.» Il semblerait au contraire que beaucoup s’y efforcent.

"Déchirant de lucidité"

L’éditeur du livre se charge normalement de rédiger sa «quatre». Chez l’Olivier, c’est inscrit dans les contrats, et le patron de la maison considère que la quatrième «ne fait pas partie du livre». Pour Thomas Simonnet, c’est «une prérogative de l’éditeur»:
C’est un moment périlleux. On écrit 1 000 signes qui vont délimiter le texte, et peut-être le réduire. Parfois, ça ne marche pas. Ça fait plat, on a l’impression qu’il y a eu 500 livres comme ça. Mais c’est aussi un moment fort. On dit publiquement quelque chose du livre pour la première et la dernière fois.
Avant ça, l’éditeur a produit plusieurs textes: une fiche de lecture à la réception du manuscrit, un argumentaire commercial détaillé qui donne des éléments de langage aux représentants, des résumés plus ou moins longs qui finissent sur les sites de vente ou les catalogues de distributeur.
La quatrième est souvent issue de ces documents internes, ce qui peut expliquer sa pesanteur. Au dos d’«Un cheval entre dans un bar», de David Grossman (Seuil), on trouve ce pâté qui ne peut avoir été généré qu’en plusieurs fois :
Car ce soir-là, Dovalé met à nu la déchirure de son existence : le choix terrible et fatal qu’il a dû faire à l’adolescence. [...] Le récit évolue sur une frontière mouvante entre réalité et inconscient, sentiments violents et actes inaboutis, tandis que l’humour et la dérision colorent les épisodes poignants.
La quatrième a une origine commerciale et une vocation promotionnelle. On y pratique un art presque hystérique de l’éloge. L’argumentaire commercial de «Boussole», de Mathias Enard (Actes Sud), affirme que
l’auteur de “Zone” orchestre une quête éperdue et délibérée de l’autre en soi et s’y montre vertigineux d’érudition, irrésistible de mélancolie et déchirant de lucidité.
Le texte est depuis devenu plus sobre («tout en érudition généreuse et en humour doux-amer»). Mais on y retrouve cette voix improbable et caractéristique : celle de l’éditeur qui, par une étrange coïncidence, adore ce qu’il cherche à vendre.
Une idée assez répandue dans l’édition veut que les écrivains ne soient pas les mieux placés pour présenter leur travail. «Ce serait un peu gênant pour un auteur de devoir écrire que son roman est déchirant», dit Olivier Cohen. Certains sont regardants. Modiano aime qu’on y mette un extrait, et le choisit avec soin. Christian Oster, à l’Olivier, tient à bannir toute forme de commentaire.
(La chouette présentation du «Coeur du problème», son prochain roman : «En rentrant chez lui, Simon découvre un homme mort au milieu du salon. Diane, sa femme, qui, selon toute vraisemblance, a poussé l’homme par-dessus la balustrade, lui annonce qu’elle s’en va. Elle ne donnera plus de nouvelles. Simon, resté seul avec le corps, va devoir prendre les décisions qui s’imposent.»)
Beaucoup d’auteurs sont très mécontents de ce qu’on fait dans leur dos, mais ils ne tiennent pas à s’épancher publiquement. Une romancière, publiée dans une maison comme il faut, nous dit, la rage dans la voix: «Il faut toujours le faire soi-même. Ce qu’ils proposent, c’est toujours nul.» Julien Green disait à propos des «prière d’insérer» : «Si je ne le fais pas, un autre le fera à ma place, et plus mal encore.»
Globalement les quatrièmes d’écrivain sont meilleures, quand c’est un bon écrivain. Plus courtes, moins scolaires. P.O.L confie par principe la tâche à l’auteur. Nicolas Fargues vient de rédiger sa dixième, pour «Au pays du p’tit». «Dans leur grande majorité, ces quatrièmes ont été très pénibles à écrire, dit-il. Et ratées, le plus souvent. J’aimerais être accrocheur, mais un étrange souci de déontologie m’empêche tout racolage. J’aurais honte de survendre mon livre.»

"Un héros comme vous n'en avez jamais vu !"

Il n’y a pas eu de travaux définitifs sur la quatrième de couverture. Gérard Genette en parle brièvement dans «Seuils», livre qu’il a consacré aux à-côtés du livre, qu'il nommait le paratexte. Les historiens de l’édition ne savent pas précisément quand elle est apparue. On en trouve très tôt aux Etats- Unis, où la tradition du blurb, mot élogieux adressé sur commande par un autre auteur et imprimé sur le livre, date du XIXe siècle. La première édition de «The Great Gatsby» de Fitzgerald, en 1925, possède sur sa jaquette une quatrième en bonne et due forme, qui semble avoir été rédigée par un forain («Un héros comme vous n’en avez jamais vu !»).
Au même moment en France, sur la dernière de «couv», il y a une liste de titres publiés chez le même éditeur, ou rien. Selon un collectionneur, François Bogliolo, le premier à l’utiliser pour faire la promo du livre est Edmond Charlot, éditeur de Camus à Alger. Début 1949, sur un ouvrage d’Emmanuel Roblès et deux d’Alberto Moravia, il a l’idée d’imprimer le «prière d’insérer», d’ordinaire destiné aux journalistes, à l’arrière. Sans doute un moyen de faire face à la pénurie de papier. Quelques années plus tard, partout en France, les dos de livre se couvrent massivement.
«C’est le reflet d’un changement profond dans l’édition», dit Pascal Fouché, historien du livre qui a dirigé “l’Edition française depuis 1945” :
Avant guerre, les livres étaient des objets de semi-luxe, faits pour être reliés. Dans les bibliothèques de la bonne société, on trouvait peu de livres “dans leur jus”. Petit à petit la production a augmenté, et le livre est devenu un objet grand public.

Les librairies aussi ont changé. Avant, il y avait un comptoir, on demandait l’ouvrage qu’on voulait. On ne touchait pas. Quand les grandes surfaces apparaissent et se mettent à vendre des livres, les librairies s’adaptent. Elles présentent les livres sur les tables et deviennent un lieu où on circule. C’est le moment où apparaissent les jaquettes illustrées, dans les années 1950. Le livre doit se distinguer en librairie, tant par la couverture que par l’arrière, et le lecteur doit savoir ce qu’il y a dedans.
A propos de cette évolution, Genette note dans «Seuils» quelque chose d’intéressant. Le «prière d’insérer» était destiné aux journaux, et donc indirectement au public, «au sens le plus vaste et le plus commercial». Durablement imprimé sur le livre, il s’adresse désormais «à une instance plus indécise [...], cette frange déjà restreinte du public qui fréquente les librairies et consulte les couvertures». L’irritante quatrième de «couv» contemporaine, avec son hard marketing du bon goût littéraire, fait son apparition.

[Rien] (ou presque)

Dans un premier temps, certaines maisons, comme Minuit ou José Corti, résistent et laissent leurs versos immaculés, ce qui a évidemment une classe folle. Mais elles ont depuis cédé. En 2012, Fabienne Raphoz, chez Corti, déclarait au «Magazine littéraire» :
Si nous pouvions encore nous en passer, cela ne me gênerait pas. Mais vouloir se démarquer à tout prix aurait un côté hautain ou élitiste, que nous ne recherchons pas. C’est pourquoi nous jouons le jeu.
Les Editions de Minuit ont imposé le style de la quatrième chic: concise, énigmatique. Celle de Jean- Philippe Toussaint, qui publie «Football» en septembre :
C’est peut-être là l’enjeu secret de ces lignes, essayer de transformer le football, sa matière vulgaire, grossière et périssable, en une forme immuable, liée aux saisons, à la mélancolie, au temps et à l’enfance.
P.O.L a repris la formule à son compte. La quatrième regarde le livre de l’extérieur, mais en fait partie. Nicolas Fargues, au dos d’«Au pays du p’tit», lui donne le même narrateur que son récit, et en fait une sorte d’appendice :
J’enseigne la sociologie à l’université et j’ai 44 ans. Je viens de publier une étude violemment critique sur la culture et les moeurs françaises et je n’accorde plus d’importance à grand-chose dans la vie.
Chez Allia, Gérard Berréby se contente d’une phrase tirée du texte, balancée telle quelle, souvent obscure. Dans «Fordetroit», d’Alexandre Friederich, immersion à Detroit, ville en faillite, de l’écrivain suisse qui avait l’an dernier passé trois semaines dans des avions low cost pour écrire «easyJet», on lit simplement : «En coulisse il se dit que les vitres teintées ont pour fonction de cacher le vide.»
Peut-on ne rien écrire au dos d’un livre ? Thomas Simonnet, quand il a pris la direction de la collection «L’Arbalète» chez Gallimard, a d’abord voulu «[se] débarrasser de tout». Aujourd’hui, sa collection est une exception chez Gallimard: il se permet des quatrièmes de quelques lignes. La maison, normalement, l’interdit. Elle les juge «racoleuses» et irrespectueuses pour le lecteur. «L’idée est de ne pas tendre vers le pitch. Chez P.O.L, ça a un sens, parce qu’ils sont liés à la tradition minimaliste. C’est autoréférentiel.»
Simonnet travaille aussi pour la collection Blanche.
Faire les quatrièmes pour la Blanche n’a rien à voir. Les auteurs sont plus connus, et plus attendus. Ils ont établi une relation de confiance avec leurs lecteurs. Il faut respecter ça, et en même temps ne pas se contenter de les résumer à ce qu'ils ont fait auparavant. Du coup il y a une attente paradoxale du même et du différent. Et puis ils regardent de plus près. Certains le prennent très en main, d'autres demandent d'être sobre, d'autres encore veulent quelque chose de très commercial.
Dans la Blanche, Simonnet s'occupe notamment de Philippe Djian. «C'est quelqu'un qui tient beaucoup à son style, dit-il, mais il fait confiance à ses éditeurs. Et j'ai remarqué que j'avais une manière très particulière d'écrire ses quatrièmes.» Tout comme Myriam Anderson chez Actes Sud, qui a dû s'occuper de «Boussole», le nouveau roman de Mathias Enard, très attendu.
J’ai été très proche de ce texte, pendant plusieurs années. Je l'ai lu comme un feuilleton. Et en écrivant la quatrième, il y a eu comme un effet miroir. Je n'ai pas essayé d'écrire comme Mathias, mais mon texte a été contaminé par le livre. Il le reflète.

"Desperate Housewives par Virginia Woolf"

Aux prises avec des impératifs de légitimation littéraire et d'efficacité commerciale, les grandes maisons n’arrivent pas à se départir du plan «résumé-commentaire» et de cette langue intermédiaire, à mi-chemin entre celle du critique universitaire et celle du représentant de commerce, qui donnent des phrases étouffe-chrétien comme: «“7” compose une image nouvelle de la psyché de l’homme contemporain, de ses doutes et de ses croyances nécessaires» (au dos du prochain roman de Tristan Garcia, chez Gallimard).
Dans les quatrièmes de la rentrée, qui ressemblent à celle de l'an passé et à celles de l'an prochain, on trouve:
- de la psychologie 100% de matière grasse: «Pour "tenter de vivre", il faut abandonner plusieurs "moi" derrière soi. Mais le peut-on ?» («Il faut tenter de vivre» d’Eric Faye, Stock) ;
- des résumés trop précis: «Et puis il y a Forgeaud, le boss du marché, protecteur incontournable et despote au passé obscur, Forgeaud qui, frappé par la beauté de Jeanne, en perd le souffle et se promet de la posséder avant l’été.» («La Saison des Bijoux» d’Eric Holder, Seuil) ;
- de la publicité lourde: «Plus que jamais dans son élément, Eric Holder s’empare de cette saison mouvementée au goût de sel, prétexte à un exercice virtuose de portraitiste, à des scènes et des tableaux qui réservent un régal de lecture.» (Eric Holder à nouveau) ;
- du pathos: «Un voyage sans retour, ayant pour seules issues la violence et la mort.» («La Terre sous les ongles» d’Alexandre Civico, Rivages).
Grasset se démarque par des quatrièmes plutôt sobres, où la citation prime. La palme de la longue «tartine dissertative», comme dit un éditeur mauvaise langue, revient sans conteste à Actes Sud. Le nouveau Mathias Enard est
un pont jeté entre l’Occident et l’Orient, entre hier et demain, bâti sur l’inventaire amoureux de siècles de fascination, d’influences et de traces sensibles et tenaces, pour tenter d’apaiser les feux du présent. 
Dans «Notre désir est sans remède»,
Mathieu Larnaudie, qui attaque (comme on le dirait d’un acide) le réel par la fiction pour donner à penser le contemporain, livre une réflexion politique sur l’image et l’individu.
C'est même devenu un style. En région parisienne, un collectif de libraires a créé un jeu: reconnaître les quatrièmes Actes Sud. Certains dans la maison soupirent devant leur lourdeur, mais les éditeurs tiennent à leur ligne.
On assume, même si on entend régulièrement “le Masque et la Plume” se moquer de nous, dit Myriam Anderson. On essaie d’être professionnels vis-à-vis de notre lectorat. On veut leur transmettre le plus d’informations possible.
En même temps, il n’est pas évident de dire simplement de quel bois littéraire un roman se chauffe. Certains plâtrent la quatrième de références. «J’ai commis des choses impérissables», rigole Olivier Cohen:
Pour un livre de Rachel Cusk, “Arlington Park”, j’avais écrit : “Comme si Virginia Woolf avait écrit un épisode de ‘Desperate Housewives’.”

Puis elle est venue à Paris, et au cours d’une réception elle a hurlé: “Et, contrairement à ce que dit mon éditeur français, mon livre n’a rien à voir avec ‘Desperate Housewives’. Je hais cette série, qui est un summum de vulgarité !’’ Elle était furieuse. En même temps, je n’en étais pas mécontent, de ma formule. Ça donnait envie. Ça reste de la réclame.
David Caviglioli

jeudi 13 août 2015

ce samedi

A chacun son 15 août !
Je serai chez Mots et cie
pour vous accueillir !
de 10h à 12h30,
de 14h30 à 19h.
Bienvenue !
 
 

vendredi 7 août 2015




Du 11 au 22 août, 
je serai à la Librairie Mots et Cie 
pour vous accueillir ! 
Nous n'abandonnons pas notre libraire pendant les vacances ! 
C'est Mehdi Bouzoubaa qui prend le large ... 
pour nous préparer une rentrée exceptionnelle !!


Librairie Mots et cie
35 rue Armagnac
11000 Carcassonne

mercredi 29 juillet 2015

La grande foire Bio avec Mots et cie !

La librairie Mots et cie

sera présente avec un grand choix de livres

à Couiza les 1er et 2 août
 
pour L'Aude à la bio !

 
rejoignez-nous !
samedi de 10h à 18h avec Valérie !
​ 
dimanche de 9h à 18h avec Mehdi !​

mardi 28 juillet 2015

qu'on se le lise !



Je ne peux plus le lâcher ! 
Il pèse pourtant le poids de la liberté : lourd ! 
Il me rend plus légère et plus consistante... 
"Comme un chat. Souvenirs turbulents d'un anarchiste -faussaire à ses heures- 
vers la fin du vingtième siècle" 
par Floréal Cuadrado (ed. du Sandre). 

Qu'on se le lise !!!!!

jeudi 16 juillet 2015

l'incontournable de l'été

C'est l'été chez Mots et cie

à 18h30 le samedi 25 juillet
Arthur H sera à la librairie
pour une rencontre signature
autour de son livre
Le cauchemar merveilleux
Espèces de petits contes
(actes sud)
"remplis-toi de vent, ne tiens rien, laisse le soleil" :
viens chez Mots et cie ! 




 Espèces de petits contes Poésie punk-mystique, sexuelle et chimérique, provocante et douce, Le Cauchemar merveilleux d’Arthur H est une plongée exubérante dans la réalité folle d’un monde cacophonique. Le 11 Septembre, le sexe, la science, la foi, les icônes de la culture populaire et tous les emblèmes d’une société en roue libre déclinés, avec une joyeuse insolence, dans ces “espèces de petits contes”, comme une continuation plus aventureuse de ce qu’expriment ses chansons : derrière la violence et l’incertitude de notre monde reposent la beauté, la fraîcheur, l’innocence.



vendredi 3 juillet 2015

Auteurs au collège : restitution à Narbonne


http://www.lr2l.fr/actualites/les-chroniques-collegiennes-et-lyceennes-du-midi.html


Les chroniques collégiennes du Midi


Depuis 2012, l'opération Auteurs au collège dans l'Aude fait le pendant d'Auteurs au lycée au sein des collèges du département de l'Aude. Construit sur les mêmes objectifs et les mêmes principes, une classe de collège accueille un auteur pendant l'année scolaire pour construire un projet littéraire.
En 2014-2015, trois auteurs de la région ont participé à cette opération : Nicolas AncionPascal Coatanlem et Emmanuel Darley. Chaque auteur a rencontré les élèves lors de 6 ateliers entre novembre 2014 et avril 2015. Il les a accompagné dans l'écriture de textes.
Ces productions ont été valorisées lors d'un temps fort à l'occasion du Salon du livre et de la jeunesse de Narbonne qui s'est tenu le vendredi 22 mai 2015. Les élèves, les enseignants et les auteurs ont été conviés à la séance de restitution au Théâtre Scène nationale de Narbonne.
Les collèges qui ont participé à l'opération cette année sont : le collège des Corbières maritimes de Sigean, le collège Marcelin Albert de Saint-Nazire d'Aude et le collège Joseph Anglade de Lézignan-Corbières.