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mercredi 28 décembre 2016

le printemps



D'ores et déjà Valérie Schlée sera là pour

des lectures surprises dans des collèges et lycées du département,
un apéro-lecture en médiathèque

autour des 120 nuances d'Afrique etc...



Il reste quelques dates disponibles : parlons-en !


lectures surprises

​interventions impromptues ​
de cinq
​petites ​
minutes dans chaque classe, livre à la main.

Le maître mot est l’envie, l’envie de lire, sans utilisation pédagogique immédiate et visible.
Donner à entendre uniquement des extraits de textes, porte entrouverte par une lectrice, pour éveiller la curiosité, le désir d’aller chercher  un auteur, un livre. Lancer ou stimuler un projet pédagogique ou un concours de lecture, d’écriture...

Seuls les enseignants sont avertis (et consentants !). La lecture surprise se déroule dans toutes les classes, tous les cours confondus et pas uniquement en cours de lettres.

“Un poème offert spontanément par un jeune, des livres empruntés au cdi par des “non-lecteurs”, des questionnements, une appropriation vivante de la littérature : ce sont de vraies rencontres.”

Ce 19e Printemps des poètes invite à explorer le continent largement et injustement méconnu de la poésie africaine francophone. Si les voix majeures de Senghor, U Tam'si ou Kateb Yacine par exemple, ont trouvé ici l'écho qu'elles méritent, tout ou presque reste à découvrir de l'intense production poétique africaine, notamment celle, subsaharienne, qui caractérisée par une oralité native, tributaire de la tradition des griots et nourrie par ailleurs des poésies d'Europe, offre des chemins neufs sur les terres du poème.
Parole libérée, rythmes imprévus, puissance des symboles et persistance du mythe: écoutons le chant multiple des Afriques, du Nord et du Sud.
Il va de soi que cette exploration ne peut ignorer les voix au-delà du continent africain, des Antilles à la Guyane, de Madagascar à Mayotte ...
Ce 19e Printemps des Poètes sera l'occasion de mettre en avant notamment l'oeuvre de Léopold Sedar Senghor et de Tchicaya U Tam'si.
Jean-Pierre Siméon
Directeur artistique






mardi 29 novembre 2016

La librairie Mots et Cie vous invite

 
samedi 3 décembre

​ à 10h30​
 à venir rencontrer

Karim Miské et Antoine Silvestri
"S'appartenir" éditions Viviane Hamy


lecture par Valérie Schlée



       
Né d’un père mauritanien diplomate et musulman, d’une mère française, assistante sociale puis professeure, athée et féministe, Karim Miské est une bizarrerie pour les autres : une « tête d’Arabe avec des manières de Blanc ». Sans cesse balloté entre une identité et une autre, il essaiera « d’appartenir » à toutes pour finalement faire le choix de n’en accepter aucune pour simplement s’appartenir, l’idéal de tout être humain.

C’est de cette ambivalence qu’il nourrit son activité professionnelle. Documentaires, scénarii, livres, tous ses travaux tournent autour d’un même thème : l’appartenance. Écartelé entre des univers différents, Arabe, Blanc, Noir, chrétien, athée, musulman, communiste ; puis entre la France, la Mauritanie, auxquelles s’ajoute l’Albanie d’Enver Hoxha (pour laquelle sa mère s’est aveuglément engagée), Karim Miské s’est trouvé un unique navire pour traverser l’existence  : la littérature.

S’appartenir est nourri des lectures d’Arendt, Sartre, Balzac, Orwell, Manchette, des musiques de Johnny Rotten, Patti Smith, Janis Joplin, Jimi Hendrix, et enrichi des références plastiques d’Antoine Silvestri qui s’étendent de la Renaissance italienne à l’expressionnisme viennois.

Récit d’un parcours atypique, S’appartenir raconte une histoire universelle. À la fois réflexion politique, sociologique, philosophique, pleine de tendresse et d’humour, elle est un miroir tendu au lecteur. Les problématiques abordées sont au cœur de la société en pleine mutation dans laquelle nous vivons.                           
                                    


samedi 26 novembre 2016



Vendredi 2 décembre à 18h30, 
je lirai pour l'installation de Marie-Claire Touya
à la médiathèque de Bram : 

Gloria Steinem, Eve Ensler, Maram al-Masri, Jacques Prévert, Müesser Yeniay, Marcus Malte, Ghislaine Amon, Edith Azam, Guénane Cade, Ariane Dreyfus, Albane Gellé
Darina al-Joundi et Mohamed Kacimi, Lune Vuillemin....

Asli Erdogan

Chaque rencontre, chaque lecture sera le pavé d'un cri, 
un appel, un rappel : 
Pour la libération de l'écrivain et journaliste Esli Erdogan.
Bientôt cent jours de prison, et la menace de la prison à vie. 
Pour avoir écrit le récit des massacres de l'armée turque 
à l'intérieur des villages kurdes. 
Partageons ses écrits. 
Racontons ce qu'Asli Erdogan a voulu raconter, au péril de sa vie.



Au coeur de l’onirisme, à la frontière du visible et de l’invisible, entre mémoire, rêve et cris, une femme se souvient du Bâtiment de pierre. Dans cette prison, des militants politiques, des intellectuels récalcitrants à la censure, des gosses des rues – petits voleurs de misère – se retrouvaient pris au piège.
De ce monde de terreur véritable, la narratrice de ce récit est pourtant revenue et sa voix, en une étrange élégie, se fait l’écho d’un ange, un homme qui s’est éteint dans cette prison en lui laissant ses yeux.
Ce livre est un chant dont la partition poétique autorise le motif en lui donnant parfois une douceur paradoxalement inconcevable. Un texte rare sur l’un des non-dits de la vie en Turquie.
 
 


“Un souvenir est un pont qui se tend vers le passé, un pont de bois fragile, prêt à s’écrouler.” Un an après la mort de son amour, incapable de rester à Istanbul, un homme se perd dans le vaste monde. Sur les rives du lac Léman, il reprend ses carnets et revisite son histoire perdue. Six femmes cheminent sur un sentier de montagne. A peine vêtues, elles se dirigent vers un torrent écumant. Mais quelques beaux jeunes gens troublent leur cortège et viennent perturber l’accomplissement d’un rite étrange.
Une jeune schizophrène est convoquée par les médecins, un événement qu’elle va vivre, commenter, interpréter à la faveur de son imaginaire.
Face à la prison, une femme attend le jour. Elle relit les lettres censurées de celui qu’elle aime, tente de se croire différente depuis qu’elle est enceinte.
Sur le mode d’une brillante évocation d’un moment de rupture qui va précipiter le narrateur dans l’infini voyage, d’une réflexion élégiaque sur le temps qui passe, d’un rituel envoûtant à l’humour dionysiaque ou d’une parodie très politique d’un séjour en hôpital psychiatrique, ces récits aux limites du réalisme sont toujours en écho avec l’état de la Turquie contemporaine. Ils entraînent le lecteur dans une plongée magistrale, au coeur même de l’oeuvre d’AslÄ Erdogan.
AslÄ Erdogan a une quarantaine d’années. Elle vit à Istanbul où elle intervient dans le champ politique, notamment pour défendre les droits de l’homme. Physicienne de formation, elle a travaillé au Centre européen de recherches nucléaires de Genève ; elle se consacre désormais à l’écriture. Ses livres sont traduits dans de nombreux pays, en Europe comme aux Etats-Unis.
 

lundi 21 novembre 2016

à Espéraza

Apéro-lecture 
avec Valérie Schlée 
à la bibliothèque d'Espéraza :
« Un paquebot dans les arbres » 
de Valentine Goby (Actes Sud), 
à 18h jeudi 24 novembre !



jeudi 17 novembre 2016

L'auteur brésilien de passage en France

​A la librairie Mots et Cie​


Samedi 19 Novembre à 10h30
Rencontre exceptionnelle avec l'écrivain brésilien
LOURENCO MUTARELLI en visite en France.

Lecture par Valérie Schlée


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Parsemé d’un univers sombre, onirique et visuel, L’odeur du siphon retrace les péripéties de son antihéros.
Entre brocanteur et prêteur sur gages, dans un centre-ville décadent, il prospère grâce à la détresse de ses clients.
Il vit comme nous à cette époque du consommable, d’une contradictoire richesse, où tout s’achète, tout se collectionne ou se jette, tout en luttant contre la puanteur symbolique et réelle des canalisations des toilettes de son magasin.
Jusqu’à devenir obsédé.
Jusqu’à devenir métaphore.
Lourenço Mutarelli est né à São Paulo en 1964. Après des études à l’École de beaux-arts, il travaille comme dessinateur dans les studios de Mauricio de Sousa, le plus grand nom de la bande-dessinée pour enfants au Brésil. Plus tard, il se dédie à la BD underground et devient un auteur culte dans ce domaine.
 En 2002, il publie son premier roman, O cheiro do ralo [L’odeur du Siphon], une narration écrite au rythme de ses pensées, au travers une recherche d’oralité. Ce roman a été adapté au cinéma par Heitor Dhalia en 2007. L’univers sombre, onirique et très visuel de l’auteur continuera à inspirer le cinéma avec l’adaptation de O Natimorto [Le Mort-née] en 2009. Lourenço Mutarelli est également scénariste, auteur de théâtre, acteur et il donne aussi des cours de bande dessinée..


Prix d'un livre à l'Aude !



« Je vais vous raconter une histoire 
comme quand vous étiez petits ».

Certains élèves se regardent discrètement un peu sur la réserve, d’autres attendent, comme quand ils étaient petits. Quelques minutes avant, Valérie est entrée à l’improviste dans la salle de classe. L’enseignant se met en retrait. Le cours est entre parenthèses pendant une vingtaine de minutes. Les oreilles sont attentives. Les réactions sont perceptibles et se laissent entrevoir au fil des mots qui courent dans la bouche de la lectrice. Quatre livres, quatre univers, quatre lectures. Des envies et des curiosités émergent. Un sondage informel réalisé par Valérie après sa prestation laisse entrevoir les affinités naissantes des élèves pour certains textes. Quel sera leur jugement lorsque leur regard aura intimement embrassé toutes les pages des romans concourant pour le Prix ? Leur vote rendra compte de cette information en temps et en heure.
D’ici là d’autres rencontres seront à venir…

https://dunlivrealaude.wordpress.com/2016/11/16/des-lectures-impromptues/

mercredi 2 novembre 2016

Ce samedi 5 novembre
à 10h30
Librairie Mots et Cie à Carcassonne
Rencontre avec Jean-Yves Cendrey et Marie Ndiaye !! 
Lecture par Valérie Schlée 




jeudi 29 septembre 2016


Vendredi 7 octobre
à 18h30
CCPLM, Médiathèque de Villasavary

Le plaisir de la lecture
avec Valérie Schlée

“Un livre, c’est quelque chose qu’on te donne” (Thomas Vinau)


“car moi, lorsque je lis, je ne lis pas vraiment, je ramasse du bec une belle phrase et je la suce comme un bonbon, je la sirote comme un petit verre de liqueur jusqu’à ce que l’idée se dissolve en moi comme l’alcool” Bohumil Hrabal






 Partagez avec nous un petit apéritif littéraire, 
 
avec un arrêt sur “En attendant Bojangles” d’Olivier Bourdeau... 
 
 

VILLASAVARY / RUE DU BARRY
Les animations sont gratuites 
mais pour des raisons d’organisation, il est nécessaire de réserver.
Tel : 04 68 11 99 18.

lundi 12 septembre 2016




Récits d'hommes détenus 
à la Maison d'arrêt de Carcassonne

Mercredi 14 septembre
Médiathèque Grain d'Sel 
16h30 - Tout public


Récits de détenus.
Rencontre autour de textes de détenus 
et discussion autour de la culture en milieu carcéral, 
en présence de l'auteur Serguei Dounovetz, 
qui a animé un atelier d'écriture à la maison d'arrêt en août. 
Il répondra à toutes les questions du public. 

Lecture à haute voix par Valérie Schlée.
Médiathèque Grain d'sel
Rue Fédou
Carcassonne

vendredi 9 septembre 2016

La librairie Mots et cie vous invite 
à une rencontre exceptionnelle
avec Hubert HADDAD et Yahia BELASKRI 
autour de la revue Apulée 
(Zulma)
le 17 septembre à 10h30 

Nous évoquerons les Galaxies identitaires, thème de ce numéro inaugural qui donne vie et voix aux œuvres vives du Maghreb et de la Méditerranée, de l'Afrique et au-delà, dans un croisement fertile de fiction, de débats et de poésie, 
"pour tenter d’en finir avec les enfermements idéologiques, 
les replis élitistes et les fanatismes aveugles".


Cette nouvelle revue annuelle de littérature et de réflexion initiée par Hubert Haddad s’engage à parler du monde d’une manière décentrée, nomade, investigatrice, loin d’un point de vue étroitement hexagonal, avec pour premier espace d’enjeu l’Afrique et la Méditerranée.
C’est autour du nom prestigieux d’Apulée – auteur berbère d’expression latine qui, avec l’Âne d’or ou les Métamorphoses, ouvrit au IIe siècle une extraordinaire brèche de liberté aux littératures de l’imaginaire – que se retrouvent ici écrivains et artistes venus d’horizons divers. Romanciers, nouvellistes, plasticiens, penseurs et poètes des cinq continents  auront la part belle pour dire et illustrer cette idée de la liberté, dans l’interdépendance et l’intrication vitale des cultures.

Avec ce numéro inaugural, c’est sur le thème des Galaxies identitaires que la revue Apulée entre en scène pour tenter d’en finir avec les enfermements idéologiques, les replis élitistes et les fanatismes aveugles. Et la création et la réflexion ont beaucoup à dire sur les identités…

Comité de rédaction
Yahia Belaskri, Jean-Marie Blas de Roblès, Hubert Haddad,
Abdellatif Laâbi, Catherine Pont-Humbert.



Adonis, Salah Al Hamdani, José María Álvarez, Michel Baglin, Leïla Bahsaïn-Monnier, Abdelaziz Baraka Sakin, Tahar Bekri, Yahia Belaskri, Alexandre Bergamini, Sophie Bessis, Jean-Marie Blas de Roblès, Sikanda de Cayron, Domingo Cisneros, Élie Delamare-Deboutteville, Nicolas Deleau, Julien Delmaire, Denise Desautels, Bios Diallo, Abdelkader Djemaï, Anne Douaire-Banny, Delphine Durand, Intagrist El Ansari, Colette Fellous, Ramiro Fonte, Paule Giraud, Hubert Haddad, Malek Haddad, Mohammed Idali, Abdelmadjid Kaouah, Gazmend Kapllani, Naïm Kattan, Eugénie Kuffler, Abdellatif Laâbi, Jean-Marie Gustave Le Clézio, Alain Mabanckou, Abdelwahab Meddeb, Adlène Meddi, Albert Memmi, Laure Morali, Anne Mulpas, Nadaud, Bernard Noël, James Noël, Cécile Oumhani, Thierry Perret, Serge Pey, Graça Pires, Jaume Pont, Catherine Pont-Humbert, Sylvain Prudhomme, José Ramón Ripoll, Jean Rouaud, Amina Saïd, Boualem Sansal, Éric Sarner, Leïla Sebbar, Kenza Sefrioui, Michel Serfati, Enrique Serpa, Anna Cristina Serra, Omar Youssef Souleimane, Keltoum Staali, Sarah Tardino, Ingrid Thobois, Frédérick Tristan, Tania Tourjansky, Abdourahman A. Waberi, Hyam Yared.

Traducteurs : Salah Al Hamdani, Abed Azrié, Brook Beyene, Françoise Bienfait, Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, François-Michel Durazzo, Jérôme Giovendo, Touria Ikbal, Isabelle Lagny, Xavier Luffin, François Morand, Daouda Ndiaye, Antoinette de Robien.

Peintres et photographes : Patrick Chapuis, Stéphane Couturier, Kamal Dridi, Francesco Gattoni, René Giraud, Levana Henrion, Serge Kantorowicz, Rym Khene, Laure Schaufelberger, Jean-Michel Yoyotte.

jeudi 8 septembre 2016

Une semaine estivale encore à la librairie Mots et Cie ! 
Venez m'y retrouver au 35 rue Armagnac !!!! 
J'ai sorti tous "mes" trésors de lecture.


C'est l'été chez Mots et Cie, 35 rue Armagnac ! 
Mehdi Bouzoubaa en vacances, 
je vous attends au frais !


jeudi 4 août 2016

Voilà voilà, 
mes vacances se terminent, 
tandis que celles de Mehdi Bouzoubaa se profilent... 
chassé croisé à la librairie Mots et cie 
ce samedi 6 août !






jeudi 14 juillet 2016

feu d'artifice de lectures

C'est à 19h ce 14 juillet 
et c'est une révolution littéraire 
au Café de Fa ! 

Feu d'artifice de lectures 
avec Véronique Brunet,
Valérie Schlée
Alexandre Bergamini

Après quoi, on met les pieds sous la table 
et on déguste la cuisine de Marie ! 
(réservation au 0468201935)


jeudi 30 juin 2016

sous le soleil exactement

Pendant que Mehdi nous prépare les surprises de la rentrée, 
je vous attends à la librairie Mots et cie
dans la toute neuve rue Armagnac de Carcassonne en fête
du mardi 5 au samedi 9 juillet 
Venez faire le plein de l'été !

dimanche 19 juin 2016

La Librairie Mots et Cie accueille

Le Marathon des Mots

et Fiston Mwanza Mujila

Lecture par Valérie Schlée

Le samedi 25 juin à 10h30 


   
Tram 83
Fiston MWANZA MUJILA
Grand Prix des Associations Littéraires, catégorie Belles-Lettres (Afrique) - 2015
Prix Etisalat de littérature - 2016
Finaliste du Prix Première - 2015
Finaliste du Prix du roman des Etudiants Télérama - 2015
Grand Prix SGDL du 1er roman - 2014
Prix de littérature de la ville de Graz - 2014
En première sélection du Prix de la page 111 - 2014
En première sélection du Prix Wepler - 2014

Tous les soirs au Tram 83 on voit débouler les étudiants en grève et les creuseurs en mal de sexe, les canetons aguicheurs, les touristes de première classe et les aides-serveuses, les biscottes et les demoiselles d’Avignon, la diva des chemins de fer et Mortel Combat, bref, toute la Ville-Pays prête à en découdre sur des musiques inouïes, réunie là dans l’espoir de voir le monde comme il va et comme il pourrait dégénérer. Lucien, tout juste débarqué de l’Arrière-Pays pour échapper aux diverses polices politiques, s’accroche à son stylo au milieu du tumulte et se retrouve sans s’en rendre compte coincé dans une mine de diamants, en garde à vue, ou dans le lit d’une fille aux seins-grosses-tomates. Il émeut ces dames ! Pendant ce temps, Requiem, magouilleur en diable, ex-pote du susnommé, et Malingeau, éditeur et amateur de chair fraîche, se disputent allègrement les foules. Car dans la Ville-Pays, n’en déplaise au ridicule Général dissident, il n’y a qu’une chose qui compte : régner sur le Tram 83 et s’attirer les bonnes grâces de ce peuple turbulent et menteur, toujours au bord de l’émeute. Premier roman éminemment poétique et nerveux, Tram 83 est une incroyable plongée dans la langue et l’énergie d’un pays réinventé, un raz-de-marée halluciné et drôle où dans chaque phrase cogne une féroce envie de vivre. Bienvenue ailleurs.
Mots et Cie
35 rue Armagnac

lundi 6 juin 2016

un roman-univers abyssal !

le 11 juin prochain à la librairie Mots et cie,
 à Carcassonne, à 10h30, 
en présence de Benoît Virot, 
grand timonier, créateur de la revue Le nouvel Attila 
et des éditions du même nom, 
lecture par Valérie Schlée
Le dictionnaire Khazar ! 
Il n'est pas dit s'il sera lu l'exemplaire féminin ou masculin...
 
 
« Mon roman se lit de la même façon qu’on admire une sculpture : il n’a ni début ni milieu ni fin, il faut en faire le tour. »
(Milorad Pavić)
« Un monstre qui tient de la blague byzantine, du roman d’aventure et du poème mystique : un déchaînement d’érudition rigolarde à la Borges (…) Une spirale d’ombres et d’échos qui adore faire trébucher le lecteur pour mieux le réveiller (…) Ce n’est pas tout à fait fréquent de rencontrer un livre qui ne propose rien moins que de recréer le monde. » Evelyne Pieillier, Le Magazine littéraire

Le Dictionnaire Khazar relate, sous forme de dictionnaire et du point de vue successif d’un rabbin, d’un derviche et d’un prêtre, l’histoire et la dispersion du peuple khazar, peuple nomade et guerrier fixé au VIIe siècle entre la mer Noire et la mer Caspienne, fameux pour ses chasseurs de rêves. Les Khazars disparurent après que leur « Khagan » eut promis d’épouser la religion du sage qui aurait le mieux interprété l’un de ses rêves. Début de la polémique khazare : nul ne s’est jamais accordé sur le déroulement ni sur l’issue de la conférence… mais le peuple khazar a bel et bien disparu.

Ce roman est aussi une encyclopédie, un recueil de légendes apocryphes, un ouvrage de mystique, un traité de philologie, une somme de biographies puisant aux sources hermétiques, cabbalistiques, cathares et bogomiles. L’esprit de Borges qui aurait infusé Tolkien dans une suite aux Mille et une nuits. Paru en Yougloslavie en 1984, et ayant connu un succès mondial grâce à la France.

Texte de Milorad Pavić
Traduit du serbe par Maria Béjanovska

samedi 28 mai 2016

vendredi 27 mai

Lecture de Marguerite Duras, à la Maison des Arts de Bages hier soir : 
la très belle exposition de Sylvie Romieu à voir absolument encore cette semaine ; 
ses mots racines intégrés à ceux de Duras...
Merci à Romain Jalabert, au public (nombreux !) et sa belle écoute.







samedi 21 mai 2016

Exposition Sylvie Romieu, lecture Valérie Schlée : Modérato cantabile








Lire. Dit-elle.
Marguerite Duras: le jeu enlève au texte, il ne lui apporte rien, c'est le contraire, il enlève de la présence au texte, de la profondeur, des muscles, du sang. Aujourd'hui je pense comme ça.
Valérie Schlée qui lit un livre tout haut avec rien à faire d'autre, rien que garder l'immobilité, rien qu'à porter le texte hors du livre par la voix seule, sans les gesticulations...
Dit-elle.
(in : La vie matérielle)